On quitte Karakol, les jambes un peu fatiguées, pour la ville de Kochgor.
Point stratégique pour aller voir le lac Song Köl. Nombre de personnes rencontrées sur le trajet nous on dit que les nomades plient leur yourtes, que le froid s’installe et certains nous disent même que c’est assez barbant comme paysage… mais bon, ça reste un must see du Kirghizistan.
Un marshruka, et 6h plus tard (on devra resserrer un des disques de frein sur le chemin), on arrive à bon port, dans cette petite bourgade, où il n’y a pas grand-chose à faire, mis à part se renseigner sur comment rejoindre le lac (et voir une énième statue de Lénine).
On fait le tour des « agences », mais le prix pour ces excursions est plutôt élevé. On n’avait pas trop prévu de mettre tous ces sous là que ce soit à cheval, ou à pieds… et puis il ne reste plus que des yourtes touristiques ; c’est-à-dire, des yourtes-dortoirs… et on y voit peu d’intérêt, on voulait voir des bergers et des nomades.
Néanmoins, on a rien perdu à passer par Kochgor puisqu’on y retrouve par hasard Volker et Katia ; des copains allemands que nous avions rencontrés deux fois « par hasard » à Mashhad et à Samarkand, et on sera content de passer la soirée avec eux. Et puis, on pourra (Brice) tester le vrai kymiz (on rappelle que c’est du lait de jument fermenté…), celui servi dans un vieux tonneau avec plein de morceau dedans… ben c’est fort fort fort… Brice ne parviendra pas à finir son bol (rempli, il est vrai, à ras bord), qu’à cela ne tienne, le reste sera reversé dans le tonneau… Marion trouve toujours ça très mauvais !
Le lendemain, départ pour Bishkek (à cause des montagnes, il est impossible de passer de l’Est à l’Ouest du pays sans passer par la capitale à l’extrême Nord). On commence à s’habituer : le voyage dure deux heures mais il faut attendre un peu plus d’une heure que le marshutka se remplisse (avec une chèvre qui voyagera avec une couche dans le coffre).
Ilonka (rencontrée à Bishkek lors de notre premier passage) nous a donné le contact d’une petite association qui met les voyageurs en contact avec les locaux et les nomades.
L’hiver arrivant, plus de yourtes dans les jailoo (les alpages en altitude), tant pis, nous savions que nous serions un peu en retard pour profiter pleinement de ce pays ; ça sera la prochaine fois.
Néanmoins, on nous donne le contact de Katja dans le tout petit village isolé de Kyzyl Oï dont la sœur est marié au berger d’une famille nomade (l’été) qui habite dans la montagne… enfin, c’est ce qu’on pense avoir compris.
Ok pour rencontrer des vrais Kirghiz des montagnes!
On se balade une dernière fois, on va faire deux trois courses (deux pulls « d’occasion » en soie et laine pour moins de 10€ pour avoir bien chaud). On part dès le lendemain.
Et toujours ce ciel bleu z’en avez pas marre vous voulez pas retrouver le beau ciel gris français en tout cas lorrain?
Bises
Naaaancy!
Naaaancy!
Si fascinant Nancy…
Volker il est pas plutôt américain? Genre Volker Texas Ranger?
Ouais je sais, c’est trop nase, je suis désolé. Mais là je vais bosser tout le week-end comme un débile alors faut que j’évacue.
Bises
Débiiiiiile!! 🙂
Ben c’est pas grave peut être que vous en verrez d’autres des Yourtes si jamais vous passez par les steppes de mongolie.
Excellent la chèvre dans le coffre héhéhéhéhé on devrait faire ça à paris tiens se balader avec une chèvre à la place d’un chien ça changerai.
On n’à vraiment pas d’imagination nous dis donc.:)
Elo
« bis steack », trop balaise la vanne…
bis bises, alors
Таэндбайнаэсвэл (évouzétoulà, en mongol…)
Bon forcement apres le post precedent et une longue semaine d’attente, on s’attendait a mieux, mais on s’en contentera 😉
Keep-up the good vibes
Vous mangerez des yahourts dans la yourtes ?
Ben nan!
Pas de yourte, pas de yaourt!!!
Et elles sont où les photos de toutes ces statues de Lenine 🙂
Ça ne valait vraiment pas le coût…