Départ matinal pour Xiahe, il est 8h quand le bus part et la rue est déserte, le jour se lève à peine… et il a neigé dans la nuit. On n’est pas rassurés, mais le chauffeur est plutôt prudent et derrière nous les passagers, Tibétains pour la plupart, marmonnent des « incantations » ou des prières.Mais rien n’y fait.
La route qui relie les deux villes passe en pleine montagne, encore de beaux paysages… et de la neige sur la route. Pas de chaîne, l’accroche se fait difficile. On croise de nombreux véhicules qui peinent à monter, mais nous continuons à grimper sur notre lancée. Jusqu’à ce qu’un groupe de voiture sur la chaussée nous bloque… et nous empêche par la suite de repartir. Tout le monde descend, en profite pour faire pipi les uns devant les autres… il fait beau et pas si froid… pendant que le chauffeur et le conducteur du bus mettent de la terre sous les roues, certains passagers montent vers le col à pied, d’autres aident à pousser l’engin… et quelques-uns tentent de furtives photos de nous qui finissent par des portraits « bras dessus bras dessous ».
…c’est marrant de voir que nous prenons en photos les gens, et eux nous prennent aussi en photos. (et parfois au restaurant, une personne s’assoie à côté de nous, ni bonjour, ni rien, s’assoie tout simplement. Et se tourne vers son pote qui va prendre la photo. On pourrait rester la tête dans nos nouilles, ça serait la même chose ! Mais on est sympa, on prend la pause !)
Donc, le bus galère à repartir, on patine, on chasse de l’arrière, on glisse, et finalement, c’est reparti. Le col est franchi, et la neige commence à fondre sur la descente.
On arrive 4h plus tard à Xiahe, petite ville coincée entre les montagnes. Et aujourd’hui, avec cette neige qui fond et ce beau ciel bleu, on a un peu l’impression d’une ville-station-de-ski. La ville est plus touristique (on y verra même un ou deux laowai).
Le monastère de Labrang est le plus gros de la région. Ici vivent 1800 moines. Il y a des écoles, des temples, des chapelles, des résidences, … et des moines partout et de tout âge.
Comment tu sais à 10 ans que tu veux être moine ?
Ils sont omniprésents : dans la rue, les restaurants, le marché, … partout des robes pourpres, violettes, rouges, … Et des bras nus ! Un moine nous expliquera qu’il n’a pas froid parce qu’il a la chaleur du cœur. Et nous, pauvre occidentaux non-bouddhiste, on a un t-shirt à manches longues, un pull en laine et en cachemire, une écharpe et un manteau et on a froid…
On fait le tour du monastère (3km) en empruntant, comme les fidèles, le kora, qui entoure le monastère de milliers de moulins à prières… Ils sont nombreux en plus. Parfois ils se doublent, et on en voit même certains se prosterner devant chacun des moulins. Genre prosternation à plat ventre, il se relève, fait un pas de côté, et re-prosternation à plat ventre, se relève et un pas de côté… les mystères de la religion.
Et puis on aura le droit à une visite guidée, expédiée en 20min par un jeune moine un peu raciste ou du moins enfermé dans sa « petite histoire » (à base de le Coran n’est qu’une histoire ou le Bouddhisme, c’est une religion compliquée, pas comme le Christianisme ou l’Islam) et laxiste sur les informations – on aura droit à vous avez trop de questions, vous trouverez les réponses dans le Lonely. Comme pour Wutun, de nombreux temples sont fermés et on est fâchés de payer cher pour ne rien voir. Note pour nous : visiter les sites bouddhiques le matin.
Malgré tout, ces temples sont vraiment très beaux, et très riches de détails. Les bâtiments n’ont pas la même architecture que ceux de Tongren.
Bouddha est représenté des millions de fois. En grand, en petit, en moyen. En sculpture, en peinture, en couleur. Que ces temples sont colorés ! Chaque petit bout de sculpture est recouvert de peinture, de nombreux tissus ornent l’intérieur des temples, des centaines de bougies brûlent, des offrandes partout, des pommes, des boissons, des yuans, des graines et de l’encens,…
Tant pis, on se balade dans les ruelles de cette immense cité monastique, passant la tête ici et là. C’est toujours impressionnant ces élans de foi… ça fait parfois peur aussi.
Ces quelques jours sont un petit aperçu de la culture tibétaine et de ces moines bouddhistes. Ça donne envie d’aller y voir de plus près… !
Départ aux aurores deux heures avant le lever du soleil pour rejoindre l’horrible ville de Lanzhou puis la mythique Xi’an.
Sérénité zénitude dirait certaine..
hé bé mes poulets ! Profitez et des photos de vous ? c’est pas suffisamment mystique ?!!
des bisous
Juste magnifique les 1ères photos du post avec les montagnes enneigées… quitte à prendre la pose pour les tibétains, vous auriez pu faire un selfie qu’on fasse plus que vous imaginez emmitouflés avec « un t-shirt à manches longues, un pull en laine et en cachemire, une écharpe et un manteau » 🙂
elle s’affiche pas la premiere photo….
ha si elle s’affiche, mais y a pas de Montagne, juste de la brume.Je suis jamais trop certain de qui ecrit, mais je suis presque sur que c’est Brice qui a ecrit « chasse de l’arriere » en poarlant du bus.
Loupé !
(Et on écrit tous les deux… Un « quatre-mains » en somme)!
C’est ma meilleure pote qui a ecrit « chasse de l’arriere »? Alors la je suis scotche. Est-ce que vous avez achete vos propres baguettes pour la duree du voyage en Chine? Comme ca quand vous rentrerez, vou spourrez les mettre au mur comme des epees pour vous rappelez le bon vieux temps du bol de riz a Xiathaothnq.
On a pas acheté nos propres baguettes nan…
Mais on a notre propre thermos à nous de Chinois avec du thé dedans et qu’on peut remplir partout d’eau chaude!
(Voir photo dans le train pour zhangye)
Moi je m’interroge, est ce que ces moines savent faire du kung fu? Parce que si oui ça répondrait peut être à la question pourquoi faire moine à 10 ans? Juste pour péter la gueule à ton prochain!
Belle série !
Sinon ne cherchez pas un mystères de religion, là où un gars fait simplement sa gym du matin.
!!!!!!!!!!!
!!!
Pardon …, il y a eu une mauvaise manoeuvre . et ta maman Brice m’a remise s/les rails !!
Je voulais vous dire que nous lisons avec beaucoup d’intérêt vos commentaires divers et variés et que nous participons pleinement à votre voyage. Profitez-en bien et bonne continuation pour votre plaisir……. et le nôtre.
Bisous à vous deux
Comment on peux savoir que l’on veut être moine à 10 ans?
tout simplement parce qu’à 10 ans on à tous des coeurs de bouddhas et que l’on ne veux ni la guerre ni la mort que l’on voudrait que tout le monde soit en paix les uns avec les autres, c’est marrant on sent trop la spiritualité sur ce post essayez de vous immerger vous avez beaucoup de chance de pouvoir voir tout cela et pas loin de pouvoir tout comprendre alors écoutez les.
Et moi je veux savoir pourquoi ils sont allongés les bouddas?
Gros bisous je vous aime.
Elo
Les Bouddhas couchés sont en fait ceux ayant atteint le dernier stade d’éveil: le Nirvana.
Ils sont donc mort, mais on les représente couchés avec les yeux bien ouverts, et un macabre sourire « ha ha ha!!! »
Ah merci beaucoup je pensais que c’était parce-qu’ils étaient tellement grands qu’il ne tenaient pas dans les temples alors qu’ils les allongeaient je suis betachou
Gros bisous
Elo
Et la plupart des jeunes moines rencontrés ne sont pas très malins… Et loin d’être peace and love… (Voir notre petit guide islamophobe)
Hé oui seuls les simples d’esprit iront au paradis dit-on:)))
Bonjour, je suis serge et j’utilise ce media pour la premiere fois. Sil vous plait de me remercier
merci
serge
Bravo! On est fiers tu sais! 🙂
Génial. Et s’il vous plaît de changer de prénom, j’aimerais pas qu’on nous confonde.
Bravo (Applaudissements)
ah oui, bravo, serge
si si
évouzétoulà
Suggestion, la prochaine fois que vous croisez d’autres laokai, asseyez vous discretement à côté d’eux sans rien dire et prenez vous en photo. Ca embrouillera tout le monde !
Ça glisse ou ça patine ? Au moins pour la première partie du blog 🙂