Nous profitons d’un déplacement professionnel de Vincent au Myanmar (comme on l’envie !), pour nous évader de la capitale.
Direction Kachanaburi, petite ville connue notamment pour son fameux pont sur la rivière Kwae, et porte d’accès à de nombreux parcs nationaux.
Le matin de notre départ, il fait froid, très froid, très très très froid.
Nous ajoutons à notre sac une veste, au cas où. Mais en Thaïlande, il ne fait pas froid.
Erreur !
Après avoir passé deux heures dans un mini bus hyper réfrigéré (ils sont fous avec cette clim’, il fait déjà 15°C dehors…), nous arrivons à Kachanaburi.
Quelques backpackers autour de nous, quelques rabatteurs, des affiches pour visiter de gros tigres (préalablement shootés pour éviter tout incident) ou les grottes… Bon, on ne va pas être les seuls.
Mais la ville est posée au bord de la rivière, ça devrait être sympa.On a le choix parmi les hébergements, et nous posons nos sacs dans une mini-guesthouse, on enfile pull, chèche et manteau et on part se balader.
Alors voilà le pont… et puis, voilà le cimetière… Il faut admettre que l’environnement ne nous émeut pas tellement.
Erreur de notre part aussi : nous n’avions pas pris beaucoup d’informations sur l’histoire de ce fameux pont. D’autant plus que cette histoire est loin de nous toucher directement.
Une poignée de photos d’époque ici ou là souligne que la construction du chemin de fer par les prisonniers de guerre n’a pas été du pudding…
Mais la rénovation et l’enjeu touristique que le pont et la voie de chemin de fer le traversant sont devenus, ne nous aide pas beaucoup à nous projeter. Et la légion de touristes braquant leur selfy-sticks nous boute assez vite hors du chemin touristique. Bon…
Nous passons par un temple chinois. Flambant neuf, bien coloré.
Ce n’est pas forcément notre cup of tea, mais ça en devient tellement kitsch et candide qu’on s’amuse à le découvrir. Nous essayons également de nous promener un peu par là-bas, derrière…
Mais les villes thaïlandaises sont loin d’être sexy, et puis le temps gris et froid n’aide pas à rendre Kachanaburi attractive.
Oui, 15°C ça caille. Nous aussi on aura eu notre « vague de froid », et toute la nuit nous nous serrerons bien l’un contre l’autre, sous notre fine couverture d’été.
Le lendemain, nous nous dirigeons vers les cascades du parc d’Erawan.Située à 1h30 de Kachanaburi, c’est l’occasion d’une excursion dans la forêt, au son des oiseaux et de l’eau qui coule.
Il est tôt, et nous ne sommes pas nombreux sur le site, et tant mieux !
Nous longeons la rivière, et remontons les sept niveaux qui composent cette cascade.
Les minéraux et alluvions charriés par le courant donnent aux différents bassins une teinte bleu-glacier splendide.
Nous sommes en saison sèche, la cascade n’est pas abondante, mais nous pouvons observer les roches lissées par le passage incessant de l’eau. Les racines des arbres se dévoilent. Les rochers pointent. Le soleil s’est levé et la lumière, tamisée par une forêt épaisse, éclaire de ses rayons cette forêt enchanteresse. Une grande ballade pour nous mettre au vert. En chemin, nous croisons le tournage d’un film bollywoodien. « Amour interdit et danse colorée sur fond de cascade magique », le décor se prête à merveille !
Nous tentons le bain de pied. L’eau est bien fraîche, et les poissons viennent nous bequeter le bout des orteils.
Fish-Spa nature !
Un pique-nique au bord de l’eau, puis nous reprenons le chemin du retour.
La foule grossit à mesure que l’on redescend vers le parking.
Et comme il est dit dans les guides que l’on peut se baigner dans ces cascades, les badauds effectuent la randonnée dans le plus simple appareil, en maillots de bain et baskets… quelle élégance.
De retour « en ville », nous nous baladons et passons par le cimetière chinois, riches de mini-pagodes (évidemment moins visité, et donc moins entretenu, que celui des soldats du Commonwealth), avant de finir la journée dans une gargote, autour d’une assiette de riz et légumes au wok. Nous sommes les seuls à y être attablés, les autres bule se délectent d’un pad-thai dans les restaurants qui cohabitent avec la profusion de guest-houses, et bars à escort-girls ; supplantant par là même les échoppes et commerces locaux… dans une ville pourtant à l’intérêt restreint.
La Thaïlande que l’on évite transparait à Kachanaburi.
Pas aussi violemment que cela aurait pu l’être dans les villes de la côte, ou sur les îles, mais naïvement, on ne s’attendait pas à trouver ça ici.
Avec cela, l’amère constat que nous ne nous plaisons pas trop dans ce pays et ne nous retrouvons pas dans ce tourisme.
Par conséquent, ça ne nous inspire pas. Dans nos textes, dans nos photos, et dans nos projets.
Faute de mieux, on en vient à regretter les paysages d’une force incroyable d’Asie Centrale ou notre isolement culturel en Chine…
La Bourlingue cogite, les neurones sont en ébullition !
La nuit sera fraîche et nous reprenons la route de Bangkok.
Clémence arrive le lendemain avec les enfants, et Vincent est toujours au Myanmar.
Génial, nous partons les chercher à l’aéroport !
Snif, je n’arriverai donc pas à vous retenir… Snif snif
cogiter cogiter il en sortira forcément quelque chose
De bien j’espere!!!
Bises
Pendant que vous cogitez, je m’agite en me demandant quelle suite vous allez trouver. Dinant demain avec magolodo et pt’ilou, je pense que nous avons un sujet de conversation tout trouvé. ça évitera les blancs !!!
Biz
Si vous êtes à cours de blanc, je suis certain que vous saurez trouver du rouge.
Gros bisous
(On aimerait bien être une petite souris demain et assister à votre repas toutes les trois)
À partir d moment ou il y a autant de photos des bus que des lieux visités, on en conclue aisément que ça ne vous a pas spécialement plus !!
Pour éviter les touristes, revenez à paris. Ils ont déserté les lieux depuis 3 mois…
mais eh le pont, c’était pas ça
vous n’avez pas vu le film, il était tout en bois, et il n’y avait personne dessus !
est-ce qu’ils connaissent la musique du film, qu’ils la sifflaient, la musique
ça faisait comme ça
pff, pff, pfffttf pfiitt pffitt, stippf
vous avez reconnu ?
c’est ça oui, cogitez, parce que ces bouddha ripolinés, c’est à vomir !
belles bises sifflées
La forêt a l’air bien sympa quand même ! Mais c’est sûr qu’une photo avec 2 panneaux toilettes, ça en dit long sur l’état d’esprit 😉
Bises
… Oui, notamment un enooorme gros jaune…
C’est pour ça qu’on l’a mis
C’est vrai que ça fait moins rêver que vos précédents posts… mais ça nous donne l’occasion d’avoir plein de photos avec vous et ça c’est génial de vous voir.
Je note que leurs cimetières font moins morbides que les nôtres : sans doute parce que leurs stèles sont plus discrètes.
Ne cogitez pas trop. Votre vie depuis presque 2 ans, c’est l’aventure et faut pas calculer : si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour vos amis restés en France qui se posent beaucoup trop de questions
Moi je trouve vos photos super belles.
Bon le pont…c’est vrai que ça fait pas envie cette cohue…
Brice, je me pose une question sur ta barbe. Est elle douce?
Bises.
Oui, douce dit marion
Euh… bah …euh …
Sympa ta barbe brick’s man !
j’aimerais quand même bien être en thailande.
Aller dans le nord, vers chiang maï, je pense que vous pourriez trouver un peu plus de poésie 🙂
je vous comprends tout à fait.