Pour chaque nouveau pays dans lequel nous voulons aller, il se pose systématiquement la question du visa. Et, systématiquement, l’angoisse monte.
À quelle sauce allons-nous être mangés ? Combien de papier vont-ils nous demander ? De combien de réservation d’hôtels, de billets d’avions et de photocopies du passeport vont-ils avoir besoin ? Quelle taille de photo, avec un fond blanc, fond rouge, 3×4 ou 2×3 cm ?
On se prépare d’habitude à toute éventualité.
Mais ce coup-ci, nous sommes un peu arrivés les mains dans les poches.
Rarement nous ne nous sommes moins préparés que cette fois-ci.
Et alors que nous étions au Consulat d’Indonésie à Penang, la gentille dame derrière le guichet nous demande 3 choses (copie du passeport, billets d’avion A/R et une photo). Seulement 3 petites éléments. Pas de demande spéciale, ni de traduction du passeport, pas de lettre d’invitation, pas de sponsor, ni recommandation. Pas de photocopie laser, ni de tampon fluorescent.
Non, simplement 3 petits documents que nous dégainons rapidement, avant qu’elle nous dise : « parfait, ça sera prêt demain. »
Demain ! Non pas dans 5 jours ouvrés, sans compter jeudi matin ni mardi de 12 à 15h, et le jour suivant parce que c’est férié.
Non, simplement demain.
Et c’est ainsi, que le lendemain, nous récupérons un visa pour l’Indonésie pour un séjour de 60 jours !
Il n’y a plus qu’à choisir la ou les bonnes îles parmi les quelques 13000 îles habitées que compte l’archipel.
Nous profitons donc d’un retour serein à Penang et de l’auberge hyper confortable et familiale pour mettre à jour le blog, le réparer… pour papoter longuement avec Annick, une française de la Jungle, qui partage sa vie entre la Malaisie et l’Indonésie, pour savourer encore ces bons repas de l’iftar et se balader dans les ruelles calmes de la vieille ville (mais pas trop). Notre séjour à Penang est bien agréable, nous reprenons des forces et partons ainsi sur la côte Est de l’île.
Kota Bahru est notre prochaine étape.
Et comme nous joignons une côte à l’autre, on découvre que le paysage de l’arrière-pays nous est totalement nouveau. On traverse des collines, de la jungle, des champs de palmiers à huile baignés de soleil. Tout cela peignant un tableau aux verts puissants contrastant avec la luminosité et le bleu du ciel.
On rejoint notre CS, à quelques kilomètres de la ville et pourtant déjà, loin, loin.On passera notre 500ème jour (de bourlingue) sur une bicoque au raz de la rivière, à partager notre nuit avec une famille de varans, une maman singe et son petit (en captivité ce qui fait moins rigoler), et nos dîners à célébrer l’iftar avec la famille de notre hôte. Mais la distance avec la ville nous fera néanmoins quitter cet endroit relaxant… mais pas très vivant d’autant que nous sommes au cœur du mois de Ramaddan dans une région très musulmane.
Nous déposons nos affaires dans cette ville. Mais là aussi, tout est fermé. Même le McDo’. Nous trouvons le marché couvert, riche en couleurs et en odeurs. Et heureusement qu’il y a une communauté chinoise qui vit ici, nous pourrons trouver de quoi sustenter notre appétit dans un boui-boui qui nous offrira les meilleurs goûts en matière de cuisine chinoise depuis que nous avons quitté la République Populaire.
La ville n’est pas très sympa (et spécialement en cette période de jeûne), nous poursuivons notre chemin en direction de Kuala Terengganu (autre capitale d’état pas plus sympa…).
Donc une première impression mitigée de cette partie de la Malaisie sur laquelle nous misions pourtant beaucoup.
Les gens sont tous très souriants et aidants, mais quand il s’agit de lever le pouce, nos tentatives de stop sont laborieuses.
Et puis l’atmosphère pendant Ramaddan est pesamment morne. Pffff, pas facile.
Allez, on file à l’embarcadère de Marang, pour attraper un bateau à la volée.
Cap sur l’Est et l’île de Kapas à moins de 5 milles des côtes.
Ouahhhh !!!
Des vacances à la mer !
Prem’s ! Aaaaaah, 10 jours d’attente ! Bah oui, j’ai même pas le foot pour m’occuper en cette période de trève, du coup je compte sur vous 😉
Milo ça me rappelle ma jeunesse, je ne sais pas si ça existe encore chez nous…
Et le Comité réclame le retour des jeux de mots dans les titres, là ça ne va plus du tout.
Bises
Ah la la.
Il est trop rapide Sergio.
Vous avez mangé du crabe!
Elle est très joli la fille aux bras de Robinson Crusoé.
Moi je rêve d’un marché aussi beau à nancy . Je sais je rêve mais je suis d’accord avec star ac’ Marion, tu le ramènes sur une île ton Robinson :)))
Bises a vous deux
Vous êtes trop beau les Giraudol sur la photo
Le Milo, j’en buvais pas étant gamin mais j’en ai eu pendant tout mon trek au Pérou
eh Sergio… là, t’es top, je pense que t’as un truc
oui, bin, décoches la case « m’avertir par email des nouveaux articles »
là, on verra qui c’est le plus fort…
et oui d’accord, pas de foot, mais y a le vélo…
pour la carte navigo, ils demandent pas de photo, ni de billet d’avion, c’est encore plus facile
je dis ça comme ça…
ils étaient sympa les varans ?
en France, ils font du vin, le saint varan…
excellente vanne
14 juillet, jour des fêtes, nationale ou ..
plus perso, en pensées
vous êtes beaux !
Nan Evouzétoulà, c’est à la loyale, j’ai pas coché la case, promis juré craché si je mens je vais en Inde. Par contre je me suis blessé à la jambe, la douleur m’a réveillé à l’aube, c’est tout. Sinon je suis jamais prem’s!
Bises
sergio… tu t’magines pas qu’on va gober ses assertions auxquelles même toi tu ne crois pas
mais chiche, pour le prochain post…
à vos marques…!
ah oui, au fait, la bourlingue…ça va vous ?
bises bises
Les couleurs des montagnes couverte d’arbres/ciel/nuages et celles du marche sont impressionantes. Brice on voit Presque plus ta bouche, comment elle fait pour t’embrasser Rionma?
Yes du MILO, il ne manque plus que du vivivi du vavava du vivavivalait !
…et on finit comme le gars du la dernière photo…repu !!