La panne de LEO la veille sur le plateau de Deosai nous a fait rejoindre les prairies de Rama après le coucher du soleil.
Extenués, et après avoir quémandé une bouilloire d’eau chaude pour une rapide douche, notre équipe n’a pas veillé bien longtemps.
D’autant qu’à quelques 3500m d’altitude fin septembre, les températures sont fraiches une fois le soleil disparu derrière les sommets.
C’est donc le lendemain matin que nous nous prêtons à une courte balade à travers les forêts et clairières du plateau pour rejoindre le très bucolique lac d’altitude de Rama.
Le plan d’eau n’a rien d’impressionnant en soit, mais les montagnes enneigées et le tableau multicolore des pentes environnantes sont une récompense gratifiante à ses quelques kilomètres de marche matinale.
Le miroir de la surface placide du lac offre une réflexion parfaite de ce panorama s’ajoutant, s’il était encore nécessaire, à la beauté tranquille du lieu.
La végétation et les couleurs sont nouvelles pour nous.
Si l’on retrouve de grands conifères – étrangers aux vallées de Hunza et du Baltistan précédemment visitées et faisant penser aux paysages de Colombie Britannique chère à nos deux compagnons canadiens – une multitude d’arbustes et de plantes grasses arbore des couleurs chatoyantes, tantôt rouges tantôt oranges.
Les prairies, qui n’ont pas bénéficiées de l’ombre protectrice des sapins géants, sont bien brulées par ces derniers mois d’Été. Et déjà certaines feuilles virent au jaune alors que l’équinoxe d’Automne est tout juste derrière nous.
Nous ne tardons pas trop dans notre contemplation paysagère, car la journée est chargée.
Une fois les quenottes brossées et les sacs chargés dans le camion de Wilayat, nous nous remettons en route.
Nous réempruntons la route sinueuse qui redescend vers Astore que nous avions gravi dans l’obscurité la nuit précédente.
C’est un magnifique spectacle … mêlé à une expérience frissonante lorsqu’elle est à dos de moto.
La piste n’est large que de quelques mètres, et surplombe des magnifiques, mais néanmoins vertigineux, vallons où les paysans ont établi de larges cultures de pommes de terre en terrasse.
Petite pause dans le centre d’Astore (chef-lieu de la région) pour tenter vainement de réparer LEO, et nous repartons.
LEO est toujours en convalescence. Marion continuera la route dans le 4×4 ce qui nous offrira de belles photos de la route qui nous ramène à la Karakorum Highway, mais un peu de frustration de ne pouvoir rouler avec les autres.
Une route toujours dans un état précaire alternant bitume à réparer et piste pas encore carrossée.
(Est il nécessaire de rappeler que cette route fait partie des principales voies de communication de la région ?)
Mais le paysage est toujours aussi surprenant.
La route suit la rivière Astor dont les gros bouillons ont creusé une vallée encaissée entre des montagnes sèches.
Encore une fois, ce n’est pas le revêtement adéquate pour se reposer et contempler le paysage.
Le trajet se fait à faible allure pour éviter, les tas de cailloux impromptus, les trous d’éboulements, ou simplement de tomber dans le ravin.
Nous rejoignons enfin la Karakorum Highway.
Celle que nous dénigrions parfois pour ces quelques cailloux en sortie de virage ou son revêtement irrégulier à la suite des chutes de pierre, c’est avec une joie non dissimulée que les motards ont enroulé les longs virages des douze derniers kilomètres nous reliant à notre destination.
Si vous avez rejoint la route principale avec joie pour vos bras et fessiers, je dois dire que j’aimais bien les photos hautes en couleur du dernier post (avec le plateau et le lac) et celles du début de celui-ci. Vous ne faites vraiment pas d’effort 😉
Au début cela ressemblait aux vosges
Après plus du tout!!!!!!
Courage pour la réparation de Léo faudrait pas priver marion trop longtemps de son destrier
On en prend plein les mirettes!!!
Un post où à aucun moment il n’est fait mention de bouffe? Vous allez bien? Vous êtes malade?
Je trouve que Les images sont Moins impressionnantes du fait que ce soit plus encaissé peut être. Ou je me lasse des paysage grandioses à force de regarder Le blog…
Le prochain post: là, ça va être encaissé…
Il va falloir t’accrocher Vincent.
Que la nature est belle !!
Ah ouai, sur les dernières photos la route « piste fait vraiment peur …
En effet c’est mieux de ne pas tomber dans le ravin !
J’avais pas pigé qu’il y a un 4×4 qui vous suit.. je suis un peu rassuré. Mais vous restez quand même mes super heros motards de l’extreme 150cc.
Muack
muack aussi!
Kpou tu lis en diagonale? on a vu le 4×4 au post précédent! Mais je te rejoins sur la route toute défoncée sur la photo où on aperçois le capot du 4×4, ça fait un peu peur. Ou là là j’ai aussi un peu peur pour Vincent, j’espère qu’il se sera bien accroché au post suivant. Mais que va-t-il donc bien se passer?!!