Nous avions quitté Pokhara trois semaines plus tôt, mais mis à part un léger surplus d’agitation dans la ville dû à cette période de haute saison*, nous retrouvons nos habitudes alors que nous remontons la rue menant à l’auberge dans laquelle nous avons laissé nos affaires.
Le temps est clair, les couleurs autour du lac sont belles, l’atmosphère est douce en cette fin de journée. Ce matin encore, nous avions la tête dans les sommets.
Le patron du Chiya Chautari – notre cantine – nous accueille avec un grand sourire, on salue le vendeur de la boutique d’en face, et celui du magasin d’à côté.
Ça fait plaisir de se sentir « de retour ».
La ruelle où se trouve notre auberge, auparavant inondée, est désormais pratiquement asséchée : la saison des pluies est bien terminée.
Nous poussons la grille grinçante de la maison, accueillis par le sourire chaleureux, bien qu’édenté, de notre hôte. Nous y rencontrons Manon et Sjoerd installés sur le balcon, profitant des derniers rayons du soleil. Embrassades affectueuses, nous sommes heureux de nous retrouver et de nous raconter nos exploits respectifs**.
Malheureusement, les trois chambres sont occupées, et nous partons nous installer en face, chez Mira où nous retrouvons Lucija et Bobby, eux aussi très contents de nous revoir.
Nos sacs sont posés dans un cadre confortable, entourés d’amis. Nous sommes ravis.
Nous ne savons pas encore combien de temps nous resterons ici.
Une chose est certaine : nous avons besoin d’au moins 3 jours à Pokhara pour nous remettre du trek, digérer ce beau voyage, reposer nos corps endoloris, trier les photos, écrire le blog, profiter des copains… et organiser la suite. Un vaste programme donc !
Mais pour l’heure, nous sommes épuisés, et après une courte soirée en compagnie de Manon et Sjoerd, (et de Lars et sa copine Désirée qui sont encore à Pokhara pour une journée), nous nous endormons dans le confort de notre chambre, sans avoir besoin de sac-de-couchage ou de polaire.
Nous retrouvons bien vite le rythme paisible de cette ville.
Nous prenons le temps de soigner nos ampoules (certaines datent du début du trek et on a réussi à se faire des ampoules d’ampoules) et le pouce de Marion.
Nous nous lançons dans une vaste campagne de dépoussiérage et de lessive. Tout y passe : nettoyage de l’appareil photo, lavage des semelles et des chaussettes à l’eau bouillante, en passant par notre trousse de toilette, bonnets et gants. Atelier couture et réparation des accrocs de la randonnée (les chaussures de Brice sont en piteux état, voire en fin de vie : certains œillets ont été cisaillés par les lacets au cours du trek, sans parler de la semelle bien élimée). Nous faisons le tri et nous débarrassons de ce dont nous ne nous servirons plus en les déposant au marché de seconde main*** où nous avions fait nos emplettes quelques semaines auparavant.
Shanti shanti, les jours passent les uns après les autres.
Installés dans la cuisine extérieure de chez Mira, nous profitons de cette atmosphère détendue avec nos colocs Lucija et Bobby, et y passons de nombreuses heures à boire du thé, papoter et assembler les quelques 650 photos panoramiques des trois dernières semaines, discutant du programme de notre indécise amie slovène, ou écoutant le doux chant de notre ami californien. Tous deux ont succombé au piège de Pokhara. Déjà venu l’année passée, Bobby y a séjourné cette fois-ci cinq nouveaux mois, tandis que Lucija, initialement venue au Népal pour deux semaines, n’a cessé d’étendre régulièrement son visa.
Bien vite aussi, nous nous faisons rattraper par le rythme des Singing Bowls.
Quel plaisir de revoir Kwan et l’atmosphère chaleureuse de cette petite pièce à la moquette verte.
Nous retrouvons des visages familiers, et de nouveaux qui viennent agrandir ce cercle.
Les yeux fermés, nous replongeons dans la méditation, et nous laissons envahir des vibrations et résonnances des bols. Nos corps se relâchent, nos muscles se détendent, et notre esprit, doucement, se laisse aller à l’abandon, tandis que Kwan entonne sa douce ritournelle apaisante. Notre séjour en montagne nous a galvanisés, et les vibrations des bols nous transcendent aujourd’hui encore plus fortement et profondément qu’avant notre randonnée.
Les bols vibrent et tintent, nous nous reconnectons à cette énergie bienfaisante, l’écho des ondes dans nos cellules est intense procurant une sensation incroyable de bien-être avant de sortir doucement de notre léthargie, sourire béat et esprit léger.
Le rituel se conclue la plupart du temps autour d’un thé en terrasse en compagnie des copains.
Shanti shanti, tout va bien.
Nos petits-déjeuners se font chez Unique et nous découvrons celui du Sharma. Nous enchainons les thés, vue sur lac, ou sur rue.
Nous patientons de longues minutes (parfois de longues heures) pour un énorme veg’burger préparé avec générosité et gentillesse au Lake lovers, nous faisons des razzia à la boulangerie succombant au crumble aux pommes ou au gâteau à la carotte, à une pizza au feu de bois ou à de délicieuses buff’ thukpa…
Après trois semaines de régime monotone, nous faisons un break dal bhat et sommes plein de fringales et d’envies aussi bien sucrées que salées.
Certes, nous avons perdu du poids, malgré les quantités importantes englouties durant le trek, mais les quelques jours suivant notre retour, il nous semble impossible de satisfaire notre faim, comme si notre corps voulait combler un manque.
Après quelques jours chez Mira, nous changeons d’auberge, et nous installons au premier étage d’une maison colorée. Le cadre est sympa.
Nous y faisons de nouvelles rencontres.
Notamment celle de Cliff et Sophie, qui font pousser des prunes et des pommes dans le Lot. Ils nous enseignent beaucoup sur leur métier et nous passons plusieurs soirées à disserter.
Et puis, nous faisons la connaissance d’Alexandre, journaliste vidéaste Québécois, et de Elmouatassem (dit Mouata’) un Algérien montagnard et marathonien accroc aux pâtisseries.
Avec eux, nous prenons le temps de longues discussions autour de parts de gâteaux et de verres de thé, avec nos points de vue depuis trois continents partageant le français, langue qui peut s’avérer internationale et riche de différences.
Mouata’ a déjà grimpé toutes les montagnes des alentours.
Il nous conseille de monter la toute proche colline de Sarangkot, et de rejoindre son sommet à 1580m alt., soit 700m de dénivelé only. Il l’a fait en courant et il juge l’ascension facile.
Nous nous motivons ainsi avec Alex. Nous partons avant l’aube pour profiter d’un temps clair et éviter la chaleur.
Ça va nous faire du bien de nous bouger un peu. Deux semaines que nous sommes rentrés, nous ne nous bougeons plus beaucoup et nos jambes s’engourdissent.
Ça nous a bien dérouillé ! Le démarrage est un peu difficile, mais nous sommes tout de même encore bien en forme.
La montée est très vite très raide. Et évoluer dans l’obscurité ne rend pas les choses aisées.
L’aube se dessine à peine quand nous parcourons de jolis villages colorés à mi-parcours et nous arrivons au sommet quand le soleil se lève. Les rayons de lumière matinale glissent sur leurs pentes de glace.
Nous sommes ravis de revoir Machhapuchhare et Annapurna I, nos solennels compagnons de marche. Quelle joie !
Puis redescendons le chemin qui domine le lac de Pokhara et ses collines environnantes, les jambes pas encore réparées – finalement – de la randonnée précédente.
Nous sommes fin octobre, et les Népalais célèbrent la fête de Tihar***.
Les festivités se déroulent sur 5 jours. Les boutiques ferment pour cette semaine de vacances, la plupart des gens rentrent dans leurs villages. Dans la ville, les décorations habillent progressivement les façades et perrons des maisons et des magasins.
Partout les guirlandes s’illuminent, donnant à notre quartier un petit air de Noël. Ça clignote de partout, et de toutes les couleurs. Et une fois la nuit venue, nous jouissons d’une vue étincelante depuis notre balcon.
Toute la journée, des groupes d’enfants visitent les maisons, dansent et chantent pour récupérer quelques billets, fruits ou bonbons. Et tous les soirs, la musique investit les rues et des attroupements se forment autour de spectacles de danses plus ou moins traditionnelles.
Le premier jour de Tihar passe un peu inaperçu pour nous.
Le second jour est celui de Kukur Tihar, le jour des chiens. Et nous sommes bien surpris de croiser quelques cabots sur leurs 31, se promenant un collier de fleur autour du cou et un tikka sur le front.
Manon dit que c’est la journée des cute dogs.
Le troisième jour est le plus important. Plus encore que les précédents, les gens dansent et chantent dans la rue. Le soir venu, chaque famille est occupée à préparer son rangoli.
Les seuils des maisons, autant que ceux des commerces, se parent ainsi de ces arabesques et motifs géométriques de pigments colorés dessinés au sol, ajoutant paillettes, pétales de fleurs, bougies et fruits en l’honneur de la déesse Laxmi. Les Népalais l’accueillent en allumant des lampes à huile et des lanternes tout autour de la maison. Depuis le rangoli, des traces de pas peintes se dirigent vers l’intérieur des habitations. Ces foulées représentent celles de la déesse de la fortune, qui apporte richesse et prospérité.
Dans les rues de Pokhara, ce soir, l’ambiance est bon enfant et nous profitons de cette atmosphère festive.
Enfin, le cinquième jour réuni les familles autour de Bhai Tikka qui célèbre l’amour des frères et des sœurs.
Chacun d’eux arborent un tikka coloré sur le front, et s’échangent des cadeaux (les sœurs offrent des bracelets orange et rouge aux frères) tout en se souhaitant une longue vie, loin des Démons.
Dans notre auberge aussi, la famille s’est réunie, et c’est autour d’un bon repas que nous célébrons avec eux et clôturons les célébrations.
Mais la fin de Tihar sonne aussi le temps des départs pour les uns et les autres.
C’est d’abord au tour de Manon et Sjoerd de quitter Pokhara.
Nous avons discutés plannings et projets, mais ça ne colle pas. Nos routes se séparent ici.
Cela fait cinq mois que nous vivons plus ou moins ensemble… Voisins de palier, coloc’ de camping, covoitureurs, nous avons partagés de belles aventures. C’est non sans peine que nous les voyons partir, un matin de bonne heure, alors que la boulangerie vient juste d’ouvrir et nous console d’un apple strudel tout juste sorti du four.
Nous en profitons pour reprendre la chambre laissée vacante par nos amis et commençons enfin à réfléchir plus sérieusement à la suite de notre programme.
On étudie un peu plus le Népal. On réouvre une carte de l’Inde.
Avons-nous réellement envie d’y retourner ? Pourquoi ne pas prolonger notre séjour ici ?
Retourner en France ? Passer l’Hiver en Iran et repasser en Turquie ? Plonger en Indonésie ?
Finalement, à la mi-Novembre, nous prenons rendez-vous avec Catherine, la tante de Marion pour la fin d’année dans le Sud du l’Inde. Ne reste plus qu’à savoir comment rejoindre cette région.
Il faut dire que nous appréhendons le retour en Inde. D’autant qu’en raison de notre retard dans la rédaction du blog, nous sommes alors en pleine écriture des articles relatifs aux dernières étapes éprouvantes de notre « fuite » du séjour précèdent.
Et rien qu’à l’idée de devoir franchir la frontière, retrouver le chaos, la promiscuité et le bruit, traverser les surpeuplées et pauvres régions du Bihar ou de l’Uttar Pradesh et nous escrimer à y trouver un train libre pour des longues journées de voyage, ajoutant à cela la chappe de pollution qui s’abat sur Delhi et tout le Nord du pays. Nous avons des sueurs froides.
Nous décidons ainsi de voler… et après mures réflexions, et pour ajouter un peu de douceur à cette transition, nous volerons directement pour Bombay pour y retrouver les copains !
Le compte-à-rebours continue de s’égrainer et le souci du planning partiellement réglé, nous nous replongeons d’arrache-pied dans le blog, s’installant studieusement à la terrasse d’un café.
On mobilise des journées entières pour tenter vainement de rattraper ce retard, mais rien n’y fait, nous sommes trop bavards en écriture.
Nos journées gardent cependant un rythme serein grâce aux sessions de Singing Bowls.
Marion pratique quotidiennement, s’entrainant à manier le bol. Cela la titille depuis un bon mois, et elle finit par s’en offrir un. Ô joie !
Bon, il est gros. Et il est lourd aussi. Pas trop compatible avec la vie de bourlingue en sac-à-dos.
Mais qu’il est beau et qu’est-ce qu’il sonne bien ! Elle a mis du temps à choisir son bol, celui qui lui parle et qui sonne parfaitement. On verra si on parvient à voyager avec ou si on le renvoi en France. Mais pour l’instant, il va occuper le sac de Marion de ses deux kilos supplémentaires.
Le temps avance et nos derniers jours de visa approchent.
Nous faisons le plein de bons repas, profitant encore un peu plus de Bobby et Lucija.
Puis c’est au tour de cette dernière de partir à Kathmandu. On se fait des soirées films en plein air avec Bobby, on boit quelques thés avec Sanjeeb, nous faisons nos dernières emplettes… et au bout de trois nouvelles semaines – qui sont passées trop vite – c’est à notre tour, finalement, de quitter Pokhara.
En arrivant à la gare des bus « privés », nous sommes surpris du calme et de la bonne organisation générale. Bien alignés, chaque bus attend son lot de passagers, en silence.
C’est Sanjeeb qui nous a pris nos billets. Nous offrant ce luxe, nous avons l’impression d’être VIP, alors que nous donnons le nom de notre ami au « chef de gare », qui nous indique le beau bus bleu dans lequel nous allons voyager. Le bus n’est pas cassé et silencieux, notre siège est bien arrimé. On peut même ouvrir les fenêtres. Quel confort.
Bon, la route n’en demeure pas moins cahoteuse et accidentée… mais ce sont des cahots confortables !
Et sept heures plus tard (pour 213km), nous sommes déposés au cœur de Kathmandu.
Kathmandu est, d’après les échos que nous avions eus, une ville bruyante et polluée, désordonnée et surpeuplée.
Mais à vrai dire, elle nous apparait bien moins pire que Delhi, Guangzhou, Lahore ou Manille, ce qui pourrait s’apparenter à un sentiment de soulagement, alors que nous traversons les ruelles animées du quartier touristique en quête d’une chambre pour les deux prochaines nuits.
Oui, notre séjour à Kathmandu est de courte durée, mais le planning est riche en retrouvailles presque inopinées.
La première nous gratifie d’une soirée en compagnie de Stif et Marina, fraichement débarqués pour trois semaines de vacances. Après la Turquie, la Chine puis Hong-Kong, on ajoute ainsi le Népal à la liste des pays où nous avons retrouvé Stif ces dernières années, et ça fait bien plaisir !
Ils partent le lendemain en direction de Besisahar pour, à leur tour, arpenter le Circuit des Annapurna. C’est donc l’occasion de leur filer quelques derniers bons plans trek et de nous voir offrir du délicieux jamon iberico !
La seconde retrouvaille est celle de Katjia et Mirko, nos inspirants amis cyclistes rencontrés au Pakistan il y a un an et avec lesquels nous gardons contact. Après quelques déboires administratifs en Australie de leurs côtés, ils se retrouvent de retour au Népal, et nous parvenons à nous revoir autour d’un long petit-déjeuner chiya et parotha, et de finir la journée – et notre séjour dans ce pays – en leur compagnie, celle de leurs amis et notre copine Lucija qui se joint à nous pour un copieux diner chinois entourés de Slovènes ! Gan Bei !
Nous sommes arrivés au Népal il y a trois mois, accueillis par Manon et Sjoerd. Et nous le quittons au côté de Lucija. L’aéroport n’est pas bien gros, nous enregistrons chacun rapidement : elle part en Thaïlande, nous en Inde. Nos routes se séparent ici.
Ce séjour a été riche d’amitié. Nous avons rencontré de belles personnes, nous y avons retrouvés des copains, nous nous en sommes fait de nouveaux.
Le Népal nous a surpris, conquis puis apaisés. Nous reviendrons. Nous n’avons rien vu du pays et de ses richesses.
Nous explorerons la vallée de Kathmandu et ses villes impériales, ses parcs nationaux et leurs montagnes reculées une autre fois. C’est trois jours à Pokhara nous ont pris plus de temps que prévu… !
‘* La différence d’affluence entre avant et après notre trek n’est pas flagrante. Il semblerait, d’après les commerçants, que cette année le tourisme peine à venir.
** Entre autres, tandis que nous bravions les sommets, ils se sont fait quelques jours pluvieux de randonnée sous une nuée de sangsues, et Sjoerd a effectué un aller-retour à Jonsom en bus, son vélo loué en ville ayant été cassé et rendu inopérant lors du transport.
*** En effet, on peut y déposer les affaires superflues : bonnets, collants, polaires et bâtons, afin qu’ils puissent profiter à de prochains voyageurs. Contre une donation, nous en étions devenons les nouveaux usagers un mois plus tôt.
De retour de trek, nous les redéposons, faisant ainsi de nouveaux heureux, évitant la surconsommation, et utilisant le produit jusqu’à sa fin de vie.
**** Tihar – aussi appelée Diwali (principalement en Inde), est une fête annuelle hindoue.
Les Népalais louent non seulement des dieux et des divinités comme Shri Laxmi, Lord Yama, la montagne Govardhan, etc… mais honorent et prient pour les animaux, considérés comme des dons divins de Mère Nature, et dont la relation qu’ils partagent avec eux est sacrée.
La célébration commence un mois plus tôt, alors que les gens font un grand ménage dans leur maison et achètent de nouveaux vêtements. Chaque famille se procure des lampes en argile qu’ils utiliseront pour les célébrations, des poudres colorés pour les rangoli et des guirlandes électriques pour décorer les maisons.
Le premier jour est la célébration du corbeau (Kag Tihar), considéré comme le messager du dieu Yama.
Ainsi, du riz et des douceurs sont déposés sur les toits des maisons. En nourrissant les corbeaux, les Népalais ont la conviction que ces derniers vont protéger leur famille des malheurs et éloigner le Mal.
Le second jour est celui de Kukur Tihar, le jour des chiens.
Ils sont considérés comme les gardiens des Portes du Ciel. Ils sont vénérés pour leur amour, leur protection et leur fidélité envers l’Homme. Ainsi, on appose une marque rouge ou blanche – le tikka – sur leur front, on les habille d’un collier d’Œillets d’Inde et on leur offre un bon dîner à base de super poulet ou croquette de luxe.
Le troisième jour est le plus important. C’est Gai Tihar, la célébration des vaches, symbole de prospérité. Tout comme les chiens, les vaches sont parées de fleurs autour du cou, ainsi qu’un tikka sur le devant du crâne.
C’est aussi le jour d’adoration de Laxmi – déesse de la bonne fortune, et c’est celui de la fête. Un peu comme la veille de Noël en France.
Le quatrième jour est celui de Goru Tihar, le bœuf, fidèle partenaire des fermiers du Népal.
Enfin, le cinquième jour célèbre l’amour des frères et des sœurs, Bhai Tikka et toute la famille se réuni pour un grand repas.
Était-ce avant ? Était-ce après ? Était-ce lié à Tihar ?
Nous nous rappelons nous être levés un matin et alors que nous remontions la rue, encore calme, menant au Singing Bowls, tout le monde briquait son auto et y apposait un tikka. C’était alors le jour des voitures.
Forcément après les paysages grandioses des semaines précédentes, ça en jette un peu moins ce post. Mais bon on est content de savoir que Marion va pouvoir nous faire méditer à coup de singing bowl. Allez, vous n’avez plus que quelqies semaines de retards..
He he… En effet, on va pouvoir rattraper un peu du retard.
Moi j’ai senti l’ambiance pleine de sérénité et de quiétude qui reigne a Pokhara.
Ce n’est qu’un au revoir… et le retour en Inde
Que les amis sont aussi précieux !!!
Coucou les amis ¡!
C’est trop cool que vous retrouviez vos potes tout le temps, à tous les coins de rues, ou au détour d’un sommet à 5.000m. Vous devez vraiment vous sentir citoyen du monde.
J’ai noté une belle expression, qui permet de bien résumé la réalité des voyages au Népal j’imagine : “ce sont des cahots confortables !” 🙂 🙂
Stifmasterflex dans la bourlingue! Trop de la chance!
La bourlingue en avión ¡!! Haaaaaannnnn ¡!! StarAc va vous démonter ¡!!
Un abrazo fuerte ¡
Mais viens!!!
Nous on serait trop ravis de t’avoir en guest…
Par contre, t’as vu, ça a un cout!
Du bon jamon iberico!