On décide finalement de partir avec Jérôme et Thibaud. On partage une Mégane à 4, on range les affaires au carré dans la voiture, et on prend la route ! Direction Yazd.
Il est 11h lorsque l’on part et on est contents d’être dans une voiture climatisée. On a l’impression d’être en vacances : jeux de voitures, chansons, quizz, on profite des copains.
Alors qu’on est à la recherche d’une station essence, que la faim se fait sentir ; on tombe sur une mini-ville, du nom d’Aqba.
Et, au milieu de rien, le long d’une loooonnngue route bien droite, à 15h (soit au plus fort de la chaleur), sans arbre, on découvre une très jolie vieille ville.
Les petites maisons sont un peu effondrées. On a l’impression d’être dans une ville en sable. Un château de sable.
On entre dans la vieille ville par une grande porte qui surplombe Aqba, le dôme argenté de la mosquée, les greniers, les maisons en pisé, les ruelles vides, et nous.
Il fait tellement chaud qu’on longe les murs. Heureusement, en Iran, l’eau est à peu près partout potable, et on trouve souvent des fontaines réfrigérées pour remplir nos bouteilles d’eau…
On est vraiment au milieu de rien : toute la ville est endormie ; aucun touriste n’a jamais foulé du pied cet endroit si charmant ; on en a tous gardé un super souvenir… Le hasard a bien fait les choses.
Dans les faubourgs, on trouve un bui-bui d’autoroute pour manger un bon kebab-poulet (ce qu’on mange depuis notre arrivée en Iran !)
Et quelques photos des pompistes plus tard, des « where are you from ?» (il faut dire qu’une voiture française ici, autre que les Peugeot 405 blanches (reines des routes) et les Renault 5 ça étonne un peu !), un plein d’essence (une petite dizaine d’euros), et on reprend la route.
Le paysage est désertique et montagneux. On roule, entourés de hautes montagnes roses, jaunes, ocres et dorées.
Au milieu, la vallée. Cette grande étendue hyper aride. Un arbre, trois cailloux…
On croise des camions, et quelques voitures, mais la plupart du temps, nous sommes seuls sur cette route qui sillonne au milieu de rien.
On se dirige vers Chak-Chak, lieu de pèlerinage du Zoroastrisme (une des plus vieilles religions monothéistes et religion des Perses avant les invasions arabes). Si le temple présente très peu d’intérêt, la route pour y accéder, en fin de journée était superbe.
Le long ruban noir de la route sillonne la vallée coincée parmi les montagnes. On ne croise vraiment personne ; il semble que l’on découvre cet endroit. C’est beau, on s’arrête pour quelques photos ; c’est un autre voyage qu’on fait avec nos amis, mais quelle liberté de pouvoir s’arrêter où l’on souhaite et choisir son rythme.
On décide même d’aller dormir dans un caravansérail à Kharanak, un village de l’autre côté de la montagne.
Il est 20h quand on y arrive, il n’y a personne, et après 1h de discussion, négociation et langage des signes, on passera notre soirée tranquillement installés, petit narguilé dans le silence du désert.
La salle de bain/toilettes n’a pas été lavé depuis… on ne sait combien de temps, et c’est une petite épreuve de passer par là…
Mais après un traditionnel petit dej’ œuf-confiture de carottes-pain-thé-sucre, on part visiter les ruines des maisons en pisé, se perdre dans ses ruelles sableuses de cette vieille ville fantôme, aux murs effondrés, où tout semble empilé.
On recharge nos bouteilles d’eau, et on reprend la route, direction Yazd.
La route est toujours aussi belle, et malgré la clim’ de la voiture, on sent que l’air au dehors est vraiment chaud.
On arrive à Yazd vers 11h. Il fait 48°…
On part quand même se balader dans les ruelles de la ville. Mosquées, pisé, bazaar,…
Yazd et sa région sont connues pour leurs pièges à vent (badgirs). C’est un vieux système de climatisation naturelle, l’air sec capturé par ces tours, passe sur un bassin d’eau, et l’air se refroidit, se diffusant ainsi dans la maison.
En Iran, et spécialement en se dirigeant vers le sud, les villes s’endorment entre 14h et 17h. Boutiques, restaurants… Tout le monde sieste.
Donc nous, à 15h, on est dans un parc, à l’ombre, à attendre… et pourquoi pas faire un somme.
Dernier tour dans la ville avant de rejoindre une jolie auberge dans le mini-village de Fahraj.
La nuit ne sera pas vraiment moins chaude, mais avec une douche propre (on a l’impression que chaque pore notre peau avait besoin de se recharger en eau !) et un bon repas !
Visite du château (en pisé !), et on reprend la route !
On profite bien des copains, de la voiture, et des moments ensembles. C’est cool cette parenthèse du voyage : on prend ça comme des vacances !
Trooooop bien !!!
Vous allez voir Massoud à Farajh ?
Envoutant
48 degrés ???
Vous devez avoir eu trop chaud !!!
Ravie de revoir Jérôme, et que votre amitié vous permette de passer ces excellents moments, tellement loin de votre quotidien !
Pareil, j’étais content de vous voir en photo lorsque vous étiez en Turquie !!!
Bonjour les jeunes!!
C’est la première fois que je vous laisse un commentaire, mais cela ne nous empêche pas de suivre régulièrement votre périple, avec beaucoup d’intérêt, d’admiration et un peu d’envie (même si le courage nous manquerait sans doute!!).
Profitez-en un maximum, ça vous fera un souvenir extraordinaire.
Ça nous fait très plaisir savoir que notre blog vous intéresse!
On se sent pas si courageux que ça… Juste que nous nous laissons porter!
On pense aussi à vous!
48°… encore un petit effort, à 51° c’est le pastis !
bonnes bises
évouzétoula
4 dans une mégane avec 6 mois de bagages pour vous 2 et 3 semaines pour vos 2 potes…
Ma voisine part jusqu’à 9 Septembre. Je l’ai déposé tout à l’heure à une station de taxi.
Le coffre de ma C4 n’a pas suffit à tous ses bagages. J’ai du en mettre aussi un sur la banquette arrière et elle en a gardé un à ses pieds en plus de son sac à main.
Héhéhé trop cool de voir Jérôme avec vous, elle est super la photo ou vous êtes tous les 4
adossés à la voiture au milieu de la route:)))
Par contre Jérôme si je peux me permettre ne serait tu pas une petite marmotte, car j’ai remarqué sur les photos que tu es souvent en position horizontale et que quand tu es en voiture tu fais semblant de regarder le paysage pour dormir derrière tes lunettes de soleil.
Non?:))))
euh et sinon Marion, tu trouves le temps de te faire les ongles…! Admirativeeeeeee, je suis.
Qui a appuye sur le bouton du retardeur de l’appareil photo?
Quid des photos de la salle de bain la plus sale du monde?